Olivier Roller Carte blanche

Présentation de l'exposition

-

Archives | Exposition "Carte blanche à Olivier Roller", 2015.

Olivier Roller

Photo © Mobilier national

En parallèle de l’exposition « L’ESPRIT ET LA MAIN. Héritage et savoir-faire des ateliers du Mobilier national », le Mobilier national présente dans le salon carré de la Galerie des Gobelins, une Carte blanche au photographe Olivier Roller.

Comment réinventer l’art de la tapisserie ? Comment cet art, très tôt associé à l’exercice du pouvoir, peut-il encore troubler le spectateur ? Tels sont les enjeux de cette nouvelle Carte blanche.

DU SAVOIR-FAIRE À L’IDÉE DU POUVOIR
Cette Carte blanche dépasse le simple cadre photographique, Olivier Roller rejoint l’idée d’une installation et la mise en exergue de l’excellence d’un savoir-faire par des images photographiques. Elles sont tirées d’après des oeuvres tissées appartenant aux collections du Mobilier national et d’autres établissements. L’installation intitulée « l'Etat du monde - la tapisserie comme allégorie du pouvoir » prend la forme de structures suspendues et ondulatoires qui accueillent des photographies imprimées sur des supports souples. Le spectateur est en présence d’un immense fil, discontinu, caractéristique des tapisseries de la Manufacture des Gobelins.


L’artiste poursuit dans cette exposition une recherche sur la matière qu’il réinterprète sans cesse. Il envisage la tapisserie comme allégorie du pouvoir, constitutif du monumental lié aux architectures et à la fonction des utilisateurs. Dans Le Politique, Platon utilise la métaphore de l’art du tissage comme paradigme de l’art politique. Pour Olivier Roller, l’art politique est celui d’entrelacer les différences pour produire un tout homogène, lié avec des éléments distincts.


DIRECTEUR ARTISTIQUE DE LA CARTE BLANCHE
Marc Bayard, Conseiller pour le développement culturel et scientifique au Mobilier national